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Pauline - Années étudiantes

Chapitre 11

Trash
Chapitre 11
Mon père m’attendait à la sortie du train. Nous étions contents de nous voir, mais je n’ai presque pas parlé. Dans la voiture, je regardais le paysage défiler. Il tentait de discuter :• Le voyage s’est bien passé ?• Oui, ça va.• Il n’y avait pas trop de monde ?• Un peu.• … C’est étonnant la couleur de tes cheveux.• J’aime bien.• … Tu n’as pas envie de parler ?• Pas trop.• C’est à cause de ta rupture avec Thomas ?• Non. La fin du trimestre a été un peu difficile. Je suis juste fatiguée.
Aucun des scénarios que j’avais imaginés hier n’allaient se passer. Je n’avais pas envie de coucher avec mon père. J’avais juste envie de cet autre homme. Et pourtant, je ne connaissais même pas son prénom, ni le son de sa voix.
Je continuais à regarder le paysage. Ce n’était pas le chemin de d’habitude. J’ai demandé à mon père• On ne va pas à la maison ?• Si. Mais, ce n’est plus la même.• Tu as déménagé ? Mais, tu ne me l’as pas dit.• Je voulais te faire une surprise. Sauf qu’il y a beaucoup de travaux, et ça n’a pas avancé aussi vite que prévu.• Pourquoi t’as déménagé ?• L’ancienne maison était trop grande pour un homme seul comme moi. Et puis, financièrement, c’était difficile avec le prêt à rembourser. Et il y a ton école à payer, ton loyer... Et maintenant que Thomas est parti...• C’est maman qui paye le loyer.• En théorie, c’est-ce qui était convenu. Mais, elle n’a jamais rien versé jusqu’à présent.
• … Je ne veux pas quitter mon appartement.• On devra en discuter, mais plus tard, on est arrivé.
La maison était sur trois niveaux. Le premier correspondait à un salon avec cuisine ouverte. La partie cuisine était faite, mais pas encore la partie salon dont des fils électriques pendaient du plafond. Le second niveau sera la chambre et le bureau de mon père, mais là, tout est à faire. Et le dernier étage est ma chambre, entièrement finie, s’étendant sur toute la surface de la maison. Une grande pièce rien que pour moi avec dressing et douche. Mon père avait dû prendre du temps pour rendre cette pièce aussi belle. Il y avait même une petite terrasse qui devait être bien agréable durant la saison chaude.
• Ca te plait ?• Oui, beaucoup.• Et il n’y a pas de vis-à-vis, sauf sur la partie gauche de la terrasse.• C’est gentil de penser au côté exhibitionniste de ta fille. Et toi, tu dors où ?• Dans ta chambre... Tu as faim ? • Non, soif. Je veux bien un verre d’eau.• Je vais te chercher ça.• D’accord. Je vais prendre une douche.
Mon père ne vit alors pas la robe, ni ce que je portais dessous. J’ai tout caché en me déshabillant, je ne voulais pas l’inciter sexuellement. Il vint alors que j’étais sous l’eau, il me regarda• J’ai posé ton verre sur la petite table. T’as maigri depuis la dernière fois, je te trouve plus jolie.• Je m’étais trop laissée allée... Papa, tu peux regarder, mais je n’ai pas envie que tu me touches... Peut-être plus tard...• C’est toi qui décide... Bon, je te laisse tranquille, je vais installer le matelas gonflable dans le salon.
Le lendemain, ce dimanche, nous nous sommes disputés. Le sujet de désaccord était mon appartement. Je comprenais bien que le loyer était trop cher pour lui, mais je ne voulais pas partir, je ne voulais pas m’éloigner d’André. Il dormit alors encore sur le matelas gonflable. Je n’avais de toute façon aucune envie sexuelle.
Une autre nuit, et le lundi matin :• Pauline, réveille-toi et habille-toi.• … Quoi ?... Pourquoi ? Je suis en vacances.• Pauline, habille-toi.• Mais, il est quelle heure ? T’es pas au travail ?• Il est 6 heures.• … Qu’est-ce qui se passe ?
J’ouvris les yeux, un homme et une femme en uniforme de police étaient là. Ils me dirent que j’étais en état d’arrestation et qu’ils m’amenaient au commissariat. Je ne comprenais rien, je ne dis rien. La femme resta dans la pièce le temps que je m’habille.
Quatre autres policiers étaient en bas. J’avais peur, j’étais abasourdie. Mon père discutait avec l’un d’eux, je n’entendais pas ce qu’ils disaient, mes oreilles bourdonnaient. J’ai mis mes chaussures, mon manteau et on me menotta les poignets avant de me faire rentrer dans une voiture. On m’amena au commissariat, on me fit entrer dans une salle, on détacha l’un de mes poignets pour attacher l’autre bout à la chaise en fer sur laquelle j’étais assise.
Et un homme en face de moi qui n’était pas en tenue me demanda• Tu sais pourquoi t’es là ?• Non, on ne m’a rien dit.• Tu n’as pas la moindre idée ?• … C’est lié à samedi ? Pas celui-là mais celui d’avant ?• Que s’est-il passé ?• Rien... Je jouais juste un rôle. Je n’ai pas été payé... Je ne suis pas une prostituée, même pas une strip-teaseuse. C’était... Ce n’est pas pour ça... Pas vrai ?• Je ne suis pas intéressé par ce que tu as fait avant ou après. Que faisais-tu à 21h45 ?• … J’étais chez JC.• Qui est JC ?• Un copain de mon école.• D’autres témoins ?• Oui, deux copains à JC.• Et tu étudies où ?
Donc, je lui ai dit où était mon école, ce que j’étudiais. J’ai même donné le numéro de téléphone de JC, il m’avait dit qu’il vérifierait mon alibi. Mais, je ne savais toujours pas pourquoi j’étais là. Il sortit une photo et me demanda "connais-tu cette fille ?". J’ai répondu non après l’avoir regardée. Je ne l’avais jamais vue de ma vie.
Il sortit une autre photo et me demanda• Et lui, le connais-tu ?• … Oui. C’était le surveillant général du lycée lorsque j’y étais. • Quelle relation entretiens-tu avec lui ?• Hein ? Mais, aucune.
Et là, l’homme posa une dizaine de photos sur la table. J’étais surprise, j’avai le souffle coupé… Il me les montra une par une et je lui ai demandé• Où avez-vous eu ça ?• C’est moi qui pose les questions. Est-ce vous ?• … Oui.• Ces photos proviennent de l’ordinateur de cet individu. Vu la qualité, c’est tiré d’une vidéo.Il pointa alors la photo du surveillant général. Et, comme s’il y eut un flash, je me suis souvenue de la fellation que je lui avais fait dans le couloir du lycée, lorsque c’était encore le début de ce que j’ai vécu. Et le policier reprenit son interrogatoire :• Donc, je te repose la question : quelle relation entretiens-tu avec lui ?• Aucune, je vous le jure. Je ne l’ai pas revu depuis la fin de terminale.• Il y a combien de temps ?• Environ trois ans.• Et il était quoi pour toi ? Un petit copain ? Un amusement ?• … Juste quelqu’un avec qui j’ai eu des relations sexuelles.• Et tu sais quoi sur lui ?• … Rien en fait… Je ne me souviens même pas de son nom… Je ne sais même pas si je l’ai su un jour.• Et tu l’appelais comment alors ? • « Monsieur »
Le policier se mit en arrière pour réfléchir. Il ne dit plus rien pendant de très longues secondes. Puis, il se leva et me dit « ne bouge pas de là », et sortit de la pièce. Un autre policier, en uniforme, entra et se mit contre le mur à me surveiller… Que pensaient-ils ? Que j’essaierai de m’échapper ? J’étais terrorisée, j’avais froid, j’étais attachée, je ne comprenais toujours pas pourquoi j’étais là.
Il revint, quelques minutes s’étaient passées, mais il m’avait semblée que ça avait duré une éternité. Il étala les photos de moi sur la table, me fixant, il demanda :• Quel genre de relation sexuelle aviez-vous ?• Heu… Je ne suis pas certaine de comprendre la question.• Douce, passionnée, violente… ? Qu’est-ce qui te faisait mouiller la chatte et qu’est-ce qu’il le faisait bander pour toi ?• … J’étais consentante.• Consentante ? C’est tout ce que tu as à répondre ?• Oui.
Et il continua, voulait savoir qui était au courant de cette relation. J’ai juste répondu que mon père l’a su après. Il voulait connaitre sa réaction, je ne pouvais que répondre qu’il était en colère contre cet homme. Et il me demanda quand le film avait été tourné. Je ne savais plus très bien… Décembre ? Janvier ?• Et c’était où ?• Dans le couloir du lycée, je crois.• Tu crois ?• C’était il y a longtemps, je ne me souviens plus.• Y’avait-quelqu’un d’autre ?• Non.
Il prit une liasse de papier qu’il feuilleta et levant les yeux vers moi• T’étais mineur à ce moment, non ?• … J’étais dans ma dix-huitième année. S’il vous plait, dites-moi ce qu’il se passe et pourquoi je suis là.
L’homme se leva. Alla regarder par la fenêtre. Et il me raconta :« Un passant a vu de la lumière au lycée ce samedi soir. Il a dit qu’il a été étonné et a franchi les grilles pour aller voir de plus prêt. Il a alors vu votre ancien surveillant avoir un rapport sexuel sur une lycéenne. Quelqu’un d’autre était en train de filmer. Il n’a pas vu qui. Mais, le suspect et la fille, mineure, ont formellement été identifiés. Nous recherchons actuellement son complice. Vous êtes le seul indice que nous avons trouvé chez le suspect ».
Je tremblais comme une feuille. Ils avaient recommencé… Je n’étais plus la dernière. Peut-être même qu’il y en avait eu d’autres entre temps. J’avais fait l’autruche en me disant qu’ils avaient eu une bonne leçon, mais non…
• Vous pensez que je suis la complice ?• L’enquête est en cours. Mais votre ami confirme votre présence chez lui.• Vous avez appelé JC ?... Et la fille ? Elle sait qui c’est…• Elle fait comme vous, elle dit qu’elle était consentante et ne va pas parler davantage. Elle a peur.
Il prit les clés des menottes et me détacha enfin. Une fois libre j’ai alors réalisé à quel point elles me serraient et me faisaient mal au poignet. Et le policier me dit• S’il vous plait, dites m’en plus. • Je suis libre ?• Je n’ai plus de raison de vous retenir. Votre père vous attend dans le hall d’entrée.• … Je suis désolée, mais je ne veux pas retomber dans cette histoire… J’ai été consentante, vraiment, et ils ont tout ce qu’il faut pour le prouver et surtout pour éviter qu’on parle. On ne nous croirait pas de toute façon.• « Ils » ? Qui ?• … Ce type, c’est le grouillot des autres.• … Le directeur du lycée est impliqué ?• Je suis désolée, mais je ne peux pas vous aider plus. Vous devez faire votre enquête.
Mon père était bien là à m’attendre. Il faisait jour dehors. Une horloge m’indiquait que j’étais resté prêt de quatre heures attachée à cette putain de chaise. J’étais énervée, stressée. Mon père vint vers moi, mais avant qu’il puisse prononcer le moindre mot, je lui dis « On dégage d’ici ! ».
Dans la voiture, j’ai crié, j’ai pleuré, j’ai tapé dans mon siège. Et arrivé à la maison, mon père me demanda• Pauline, veux-tu que je reste ?• Tu comptais te casser ?• J’ai des rendez-vous pour mon boulot… Je peux annuler.• Non, vas-y, mais baise-moi avant !
Il ne sut quoi dire, visiblement choqué par l’ordre que je lui avais donné. Je me suis déshabillée, je suis allée dans la cuisine en posant mes mains sur l’établi et j’ai tendu mes fesses en arrière. Il n’avait pas bougé.• Viens !... Tu sais ce dont j’ai besoin lorsque je suis stressée. • Oui, je le sais trop bien.• Et là, je suis extrêmement stressée. Allez, viens, prends-moi.
Il déboutonna sa ceinture en avançant vers moi. Il se plaça derrière moi. Il frotta son sexe encore mou contre ma chatte… Il durcissait, il commençait à être prêt. Et il plaça sa verge à l’entrée de mon vagin• Non, pas par là. Vas-y d’un coup, j’en ai vraiment besoin.• … Mais, tu vas avoir…• Ta gueule ! Et encule-moi ! Vas-y, sale connard ! Montre que t’es un homme !
Son gland à peine à l’entrée de mon anus, il m’attrapa les hanches et s’enfonça d’un coup brusque. J’ai crié de douleur, mes yeux se sont remplis de larmes et pourtant, je me suis sentie en même temps plus détendue, plus sereine.
Il me sodomisait à vive allure, mes jambes tremblaient à cause de la douleur qui ne se calmait pas. Et il sortit brutalement, me tira par les cheveux me faisant tomber à genoux devant lui, et il enfonça sa verge dans ma bouche, jusque dans ma gorge, mes lèvres coincées contre son pubis. « Ne me traite plus jamais comme ça ! », et il me maintint dans cette position. Mes yeux ruisselaient, j’avais du mal à respirer, ma salive coulait sur mon menton. Et il relâcha d’un coup son emprise. Je savais qu’il regrettait déjà, qu’il allait s’excuser, mais avant qu’il ne parle, j’ai pris les devants en le léchant, suçant, l’aspirant jusqu’à ce que son sperme m’inonde la bouche.• Pauline, plus jamais comme ça, d’accord ?• Je ne te promets rien.
Il se réajusta et partit à son travail. Je n’arrivais pas à bouger, j’avais mal. Je sentais du sang couler le long de mes jambes provenant de mon anus. Je savais que j’allais déguster durant plusieurs jours, mais je me sentais bien mieux. C’était ça l’important.
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