Pendant plusieurs jours, je n’ai plus adressé la parole à Lola. Mon père et sa mère s’en étaient aperçus mais ne s’en inquiétaient pas. Ils pensaient qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que d’une banale chamaillerie fraternelle, comme cela arrive si souvent dans les familles. Ils étaient loin de se douter que j’avais éjaculé sur le ventre de ma "sœur" alors que nous nous masturbions nus ensemble. Je ne m’en étais d’ailleurs pas remis, les épais seins de Lola continuant de hanter certains de mes rêves. Je m’en voulais d’avoir tout gâché, parce qu’encore persuadé que cette séance de branlette presque incestueuse aurait pu mener à autre chose. Peut-être aurions-nous pu faire l’amour ?Un matin, alors que je me rendais dans la salle de bains pour me laver les mains, j’ai malencontreusement découvert Lola en train de se doucher. C’était la première fois depuis notre masturbation que je profitais de la vision de son corps nu. Elle était en train de se frotter les seins en y étalant du gel douche et cela m’excitait terriblement. Mon sexe se dressa bien évidemment très rapidement. Lola remarqua ma présence et se dépêcha de cacher sa poitrine avec ses bras, laissant une vue nettement dégagée sur son vagin épilé. Je quittais alors la salle de bains à toute vitesse pour me réfugier dans ma chambre où débuta en conséquence une masturbation. Mais alors que j’étais en train de secouer frénétiquement mon phallus de bas en haut, Lola rentra dans ma chambre avec pour seul vêtement un peignoir gris. Étonnement calme, elle semblait aussi perturbée par le spectacle qui s’offrait sous ses yeux et que j’entrepris d’interrompre. — Ça te fait kiffer de te branler sur moi ? Me demanda-t-elle, le regard rivé sur mon sexe. — Euh... oui. Admis-je, puisqu’il ne servait à rien de nier la vérité.— Ecoute, tout est de ma faute. Je n’aurais jamais dû de te proposer cette masturbation l’autre soir. Au lieu d’arranger les choses, ça n’a fait que les empirer. Mais ce qui est fait, est fait. Où voulait-elle en venir — Donc si ça te dit toujours, je te propose qu’on recommence. OK ? Je pense qu’il est trop tard pour revenir en arrière donc autant en profiter vu qu’on semble attirer l’un par l’autre... Enfin ! Elle avouait enfin qu’elle me désirait tout autant que je la désirais ! Je n’osais pas le montrer, mais au fond de moi je criais victoire. Lola enleva alors son peignoir et s’installa confortablement à côté de moi. Nos deux corps se côtoyaient de nouveau. — Bon, on commence ? Proposa-t-elle.— Tu ne veux pas qu’on se mate un porno ?— Nous avons chacun tout ce qu’il nous faut pour nous exciter. C’était vrai. Nos caresses débutèrent tandis que nous nous échangions un regard purement sexuel. Lola savait comment se titiller le clitoris avec les doigts, ce qui me questionna sur la fréquence de ses masturbations personnelles. Elle accélérait et ralentissait ses frottements aléatoirement, et cette imprévisibilité ne manquait pas de m’exciter encore plus. Tandis que sa main gauche s’occupait de son bas-ventre, la droite entreprit de glisser progressivement vers le mien. Comprenant vite les intentions de ma partenaire, je retirais mes mains pour laisser la sienne empoigner mon phallus. Ma "demi-sœur" me masturbait sans même que j’en eus fait la demande. — Quelle queue... Murmura-t-elle dans un souffle d’excitation. Bien décidé à la remercier pour ce traitement de faveur, je me hasardais à l’imiter. L’une des mes mains poussa la sienne et prit sa place dans son clitoris. Bras croisés, nous nous branlions mutuellement. Je peinais à respirer correctement, emporté par cette ivresse érotique. — Tu sais qu’il existe plusieurs façons de se masturber ? Bredouillais-je, l’esprit rempli d’arrières-pensées. — Lesquelles ? Me répondit ma "sœur" qui se mordait la lèvre inférieure. Soudain, je rompis cette masturbation mutuelle et me positionnais au dessus de Lola. J’agrippais l’un de ses seins et le portais à ma bouche. J’étais allongé sur elle comme si nous étions en train de faire l’amour. Nos parties intimes se frôlaient mais ne se confondaient pas encore. En dévorant ces sensuels mamelons, je me sentais comme un enfant en train de téter sa mère. — Si tu savais combien de fois j’ai imaginé ce moment... Dis-je amoureusement. — Tais-toi et tète-moi... J’exécutais ses ordres et intensifiais mes coups de langue. Puis, je relevais la tête et l’embrassais langoureusement. Lola ne refusa pas ce baiser mais une fois celui-ci terminé, elle murmura : — Arrête, nous ne sommes pas un couple...— Si, et je te veux...— Non, je ne veux pas que l’on baise aujourd’hui... je ne suis pas prête pour ça... Insatisfait par cette réponse, je m’obligeais à la respecter. Je ne voulais pas risquer de gâcher à nouveau un tel moment. Mon pénis n’était qu’à quelques millimètres de l’entrée du vagin de ma "sœur" mais je me résignais à ne pas y entrer. Tant pis. Sentant la jouissance montée le long de mon membre, je me retirais du corps de Lola pour éjaculer le sexe pointé vers le plafond. Un jet de sperme sortit de mon urètre et des gouttes se déposèrent un peu partout sur mon lit. Je crus voir l’une d’entre elles s’échouer sur la cuisse droite de ma "sœur" mais cette fois-ci, elle ne manifesta ni colère, ni dégoût.Épuisés, nous nous sommes rhabillés au plus vite avant l’arrivée de nos parents. Lola évitait de croiser mon regard mais m’accorda tout de même un clin d’œil et un sourire en quittant ma chambre. Je ne parvenais pas à croire en ce qu’il venait de se dérouler. Mais j’étais sûr d’une chose : la machine était lancée et ces séances de masturbation allaient continuer. Ce soir-là, je m’endormis heureux.
