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L'héritier de Protée

Chapitre 7

Avec plusieurs femmes
Les deux ou trois jours suivants, je ne mets pas ma menace à exécution. Il me fait trop craquer ! Et je commence à me demander si le sentiment que j’ai envers lui est autre chose qu’un simple ressenti d’un protéiforme envers un autre. Mes sensations sont étonnamment proches de ce que je ressentais avec ma femme et… Je préfère laisser ce point en suspend pour l’instant tellement il me semble étrange, voire indécent.
Au contraire, nous décidons de jouer avec notre pouvoir. On s’amuse. Il me fait passer en revue les  multiples «incarnations» qu’il a vécues. On prend l’aspect de plein de personnalités du monde politique, du show-biz, du cinéma, des top-modèles ou du sport. On reproduit des évènements ayant marqué l’actualité chaude de tout ce petit monde et dont les médias font leur choux-gras. On rigole beaucoup, de vrais gamins.
Et puis bien sûr on baise selon de multiples schémas : homme-homme, femme-femme, homme-femme en alternant les rôles jusqu’à l’exagération. Une fois lors d’une de nos séances, je m’amuse à prendre l’aspect d’une célèbre gymnaste des années 70, très menue, aux seins presque inexistants pour affronter un Alex en géant noir de deux mètres dix. Et je vous jure que quand on mesure un mètre trente pour trente kilos, se mesurer à la «poutre de Bamako»… il faut le faire !
Mais dans nos moments de repos, l’historien que je suis refait surface. Je ne peux m’empêcher de l’interroger sur son existence, sur ce qu’il a vu, su ou entendu des évènements que l’on trouve dans les livres d’Histoire. Et si la plupart de ses dires confirment ce que l’on sait, d’autres la remettent en question par rapport à ce qu’on en connait. Il me semble évident que je vais me lancer dans l’écriture d’un livre qui s’intitulera un truc du genre «Une autre histoire de l’Histoire». Mais… je m’égare.
-    Sais-tu par exemple que la mort d’Henri III n’est pas l’œuvre isolée du moine Jacques Clément, mais d’un véritable complot ? me dit-il entre autres.-    Tu rigoles ? Comment le sais-tu ?-    Facile, j’étais un de ses «mignons» !-    Tu… tu as couché avec Henri III ?-    Mais oui !
Je note et j’enregistre tout ce qu’il me dit. Il y a un travail de recherche gigantesque pour étayer ses dires. Non pas que je doute de lui, mais il faudra des preuves. Malgré tout, il y a pas mal de choses auxquelles il ne peut répondre. Et ça l’embarrasse.
-    Il faudrait que je te fasse connaitre d’autres personnes comme nous, finit-il par dire. Le moment est sans doute venu de te les faire rencontrer. J’ai une idée précise de l’endroit où nous verrons les plus anciens, ceux qui sauront le plus de choses sur l’Histoire telle qu’elle s’est réellement passée.-    D’autres héritiers de Protée ? Ou ça ?-    Près d’Athènes, en Grèce.
En Grèce ! J’aurai du m’en douter. La statuette n’a que rarement quitté son pays d’origine. Que les héritiers de Protée soient majoritairement Grecs et que les plus anciens le soient aussi est logique. C’est ce que je me dis dans l’avion qui nous emmène de Nice à Athènes.
Il a suffi à Alex d’un coup de téléphone pour apprendre que nous sommes attendus avec plaisir et que nous sommes les bienvenus. Ce n’est pas la première fois qu’Alex séjourne là-bas.  Pour la circonstance, j’ai repris l’identité de Jacques Gautier. Pour les contrôles de police et les formalités de vol, il aurait été risqué d’embarquer sous les traits de Christine avec des faux papiers. Alex me regarde avec un drôle d’air, mi- amusé, mi- frustré. Manifestement, Christine lui manque… et à moi aussi !
En chemin, je récapitule ce qu’Alex m’a appris. Monsieur Kostia, puisqu’il s’appelle ainsi actuellement (!), est à la tête d’une multitude d’entreprises et d’une immense fortune bâtie au fil des siècles. Alex me dit qu’à sa connaissance, c’est le plus ancien des «immortels» tels qu’ils se désignent entre eux, avec ses deux frères et une partie de sa famille. Il serait né il y a entre quatre mille et deux mille sept cents ans, et Alex ne peut évidemment pas confirmer. Il n’était pas là pour le voir !
Il a sa résidence sur un petit ilot à côté de l’ile de Kea au sud-est d’Athènes, une très grande maison bâtie presque comme un village de vacances ou il reçoit gracieusement les «immortels» qui en font la demande. Les immortels… il va falloir que je me fasse à cette dénomination.A ce propos, ne cherchez pas cet ilot sur une carte, il n’existe pas, ce qui m’évitera d’avoir des problèmes en cas de localisation exacte. Immortels oui, mais pour vivre heureux, vivons cachés !
A peine atterris, nos bagages récupérés, j’entraine Alex vers les toilettes. Je dois me changer à tous les sens du terme. Christine me manque trop ! Les toilettes sont désertes et je choisis la cabine la plus éloignée de l’entrée. A peine entré, j’invoque Protée et appelle Christine. Je ressens un immense frisson mélangé à du plaisir lorsque mes vêtements deviennent subitement trop grands et que mes cheveux blonds encadrent mon visage. Rapidement, j’ouvre la valise que j’ai prise avec moi et retire mes vêtements masculins. C’est alors qu’Alex pousse la porte.
-    Attend, je suis encore à poil ! lui dis-je.-    Justement, me répond-t-il, c’est le meilleur moment, tu m’as trop manqué.-    Ah tu veux ?… Ooooh, et puis après tout, pourquoi pas ?
C’est bien la première fois que je vais baiser dans des toilettes publiques ! Alex m’embrasse sans perdre de temps, ce qui comme d’habitude me fait disjoncter. Je lui ouvre son pantalon avec frénésie. Je sens, je ressens que le temps nous est compté, que l’on peut être surpris à n’importe quel moment. Sa queue jaillit de son pantalon. Je me jette à genoux, je la gobe comme une morte de faim ! Je la suce aussi fort et aussi intensément que je peux, je le branle d’une main, lui fourre brutalement deux doigt dans l’anus. Je veux le faire jouir le plus vite possible !
Mais il ne l’entend pas ainsi ! Il m’attrape par les cheveux, me tire, me redresse brutalement, me fait faire demi-tour et me pousse en avant. Je me retrouve pliée en deux, les bras en appui sur la cuvette.  Il me pénètre aussitôt et entame des mouvements rapides du bassin. Il me viole ! Et j’aime ça ! Je ne peux m’empêcher de gémir, mais il me met soudain la main devant la bouche tout en continuant à me baiser, car des personnes viennent de pénétrer dans les toilettes.
Horrible supplice ! Éprouver un plaisir intense sans pouvoir l’exprimer, c’est du sadisme ! Et c’est bien ce que cherche Alex. Heureusement pour moi, son excitation est trop forte. Je le sens se raidir et se vider en moi, sans le moindre cri. Je jouis instantanément de même, me mordant la main pour ne pas manifester mon bonheur. C’est épouvantable !— A tout de suiteil se rajuste et sort tranquillement. Je m’assoie sur le siège autant pour reprendre mon souffle que pour... éliminer l’excèdent. Oh la vache, il m’a mis la dose...
Et maintenant, vite, vite, vite ! De la valise, je sors une petite robe légère, un tanga et un soutien-gorge. Çà suffira, il fait bien assez chaud comme ça. On est début Juillet, et j’ai du mal à réaliser que ma vie a soudainement basculé il y a à peine une dizaine de jours. Je m’habille et sort de la cabine. Vite, vite, vite ! Je me donne un coup de brosse, un petit coup de rouge à lèvre et un poil de ricil... le tout sous le regard amusé ou étonné de quelques hommes présents dans les toilettes !
— Dites mademoiselle, vous êtes dans les toilettes des hommes ici, fait l’un d’eux l’air irrité.Je toise l’insolent. Il a perdu une belle occasion de se taire.— Mais je suis un homme ! Mais si vous voulez, je peux me comporter en femme. Ça vous dirait une petite pipe ?L’homme est pris de court. Il ne sait plus quoi penser. C’est quoi cette blonde ? Une trans, une écervelée... ou une professionnelle ? Il arbore une mine mi- gênée, mi- tentée.— Ben... euh, au fond oui, pourquoi pas ?Je m’approche de lui presque à le toucher et lui tâte sèchement son service trois pièces à travers le pantalon.— Ah désolée, lui dis-je, je ne travaille pas en dessous de dix centimètres. Et empoignant ma valise, je sors des toilettes en plantant là le type médusé.— SALOPE !
Je rejoins Alex mort de rire. Il n’a rien perdu de l’échange.— Christine, t’es vraiment dingue ! dit-il en riant.Je rougis, je suis presque gênée.— Tu as raison. Je ne me reconnais pas lorsque je redeviens Christine. Je ne suis pas comme çà normalement. Qu’est-ce qui m’arrive ?— Je crois que c’est parce que tu occupes une copie de quelqu’un d’existant. Si tu avais rajeuni et féminisé Jacques Gautier, ton caractère serait intégralement le tien. Mais là, ton esprit cohabite avec la physiologie de ton modèle. Donc ton caractère est la synthèse de ces deux aspects. Mais rassure toi, j’adore comme tu es. Et malgré tout, tu restes fondamentalement toi-même.
Il reprend sa valise et nous nous dirigeons vers la sortie.— Mais je dois dire que ton modèle mériterait à être connu !— Salaud !Mais... je lui fais une crise de jalousie ???
A partir d’ici, notez que la plupart des dialogues se font en grec. Mais je le parle couramment, donc je vous fais donc la version sous-titrée...
-  Alex ! Heureuse de te revoir. Dans mes bras mon amour !Je sursaute. J’ai juste le temps de voir une fille lui sauter au cou et lui rouler une pelle d’enfer. Et ce cochon le lui rend sans la moindre gène. C’est quoi cette pétasse ?Elle s’écarte avec le sourire et me toise.— Je ne suis pas une pétasse. Alex et moi sommes de très vieilles connaissances. C’est vous Christine la petite nouvelle ? Enchantée de faire votre connaissance.
J’en reste bouche bée. Je deviens rouge comme une pivoine. Elle a "entendu" ce que je pensais. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle a capté mes pensées !
Je la jauge rapidement. Grande, brune, queue de cheval, une casquette d’aviateur, des lunettes de soleil dans une pochette de son tee-shirt, petit short jean moulant très court, et des jambes longues et musclées. Une déesse ! Mais je ressens quelque chose d’étrange, un sentiment voisin de ce que produit la présence d’Alex, mais plus fort, différent. Qui est cette fille ?— Je... je... oui, pardon, je ne voulais pas être impolie. Mais... vous avez vraiment lu dans mes pensées ?— Oui. En temps normal je m’abstiens de le faire. Mais là, vous avez pensé tellement fort.
Je ne sais pas quelle attitude adopter. Une télépathe ! Je voudrai disparaitre dans mon trou de souris favori. Mais heureusement, Alex vient à mon secours.— Christine je te présente Antinea, comme elle le dit une vieille amie à moi, une très vieille amie de quelques siècles.— Ne faites pas cette tète Christine. Ce n’est pas grave. C’est plutôt rigolo. Allez venez, suivez-moi. Je suis chargé de vous réceptionner et de vous emmener à Mikro Kea.

Nous empoignons nos bagages et suivons la jeune femme. Je ne peux m’empêcher de chuchoter à l’oreille d’Alex en priant secrètement pour que le "récepteur" d’Antinea soit sur "off".— C’est une... immortelle ?— Bien sûr, pourquoi ?— Je ressens quelque chose de bizarre près d’elle, comme pour toi, mais plus fort. Et puis comment peut-elle être télépathe ?Il prend un air ennuyé.— Oui, elle est... spéciale. Mais il vaut mieux que ce soit elle qui t’en parle... ou que tu le découvres toi-même.
Malgré mon insistance, Alex refuse de m’en dire davantage. Nous suivons Antinea à travers les couloirs de l’aéroport et débouchons sur un tarmac. Elle nous entraine droit vers un hélicoptère. Un hélicoptère ?— On embarque, on se dépêche !— C’est vous qui pilotez ? Dis-je bêtement étonnée.— Vous savez Christine, en deux mille cinq cent ans, on finit par apprendre des tas de choses, répond-elle en souriant. Vous essaierez un jour vous aussi sans doute.
Décidément, je multiplie les gaffes ! Je ne dis plus rien et regarde le paysage. Antinea connait son boulot. Quittant rapidement la zone de l’aéroport, l’appareil file sud-est et en quinze minutes arrive en vue de l’ilot ou se trouve le royaume de Monsieur Kostia. Pendant l’approche, j’ai le temps de voir l’aspect général de l’ile. Un petit port, une piste d’atterrissage pour hélico. Une grande maison reliée à des petits bungalows serrés les uns contre les autres alternant avec des patios et des jardins, deux terrains de tennis, une piscine, une grande terrasse, un autre grand espace dégagé comme un terrain de pétanque... L’ilot est couvert d’une forêt de chênes verts, et avant que l’hélico se pose, j’ai le temps de voir au sommet de l’ilot à quelques distances des habitations ce qui ressemble à d’anciennes ruines.
Nous sommes accueillis par quelques personnes. Du personnel technique probablement et un couple. L’homme est de forte carrure, la cinquantaine athlétique, une barbe courte et des cheveux grisonnants. Il porte simplement une chemisette et un bermuda. La femme aurait d’après moi la quarantaine, très brune, vêtue d’une robe tunique courte. Tous deux affichent un sourire avenant.
J’éprouve à nouveau à leur contact un frémissement intense. Des immortels eux aussi sans aucun doute. Mais le ressenti que j’ai est incomparablement plus fort que tout ce que j’ai senti que ce soit avec Antinea ou Alex. J’en ai des frissons !— Bonjour papa, bonjour maman. Nos invités, dit Antinea en nous désignant.— Bonjour Alex, répond l’homme en lui serrant la main. Heureux de vous revoir.— Bonjour monsieur Kostia. Permettez-moi de vous présenter Christine Gautier.
Monsieur Kostia, le seigneur des lieux ! Bon ; je m’en doutais. Mais Antinea est leur fille ??? Oh punaise, la honte...— Soyez la bienvenue jeune immortelle, me dit-il chaleureusement. Je suis ravi de faire connaissance de la dernière héritière en date de Protée.Dire que je suis gênée est un euphémisme, d’autant qu’Antinea me regarde avec un sourire narquois.— Merci de votre accueil Monsieur, dis-je timidement. Mais vous devez savoir que je ne suis pas vraiment une femme. Mon vrai nom est Jacques Gautier, et libérer Protée n’a été qu’un hasard complet.Kostia m’interrompt d’un geste apaisant.— Je sais tout cela. Votre état civil original n’a pas d’importance. Pour l’instant vous êtes femme, vous vous appelez Christine et c’est la seule chose à retenir. Et je vous invite à en faire autant. Si l’on devait chercher à se rappeler en permanence les identités successives des immortels, on n’en sortirait pas.
— Permettez-moi à mon tour de vous présenter ma femme Hélène, reprend-il. Elle est ma femme, mais aussi ma sœur.J’en reste bouche bée. Il a épousé sa sœur ? Je sens que le séjour va être une suite de révélations toutes plus dingues les unes que les autres.— Soyez la bienvenue mademoiselle, reprend Hélène tout sourire. Vous êtes ici chez vous. Antinea va vous conduire à votre logement, puis vous êtes attendus tous deux sur la grande terrasse pour manger avec les autres. Nous pouvons compter sur vous ?— De toute façon, on ne peut pas manger ailleurs, intervient Antinea avec un air mutin.— Ce sera un honneur madame.— Venez, je vous montre, conclut Antinea.
Nous sommes dans notre bungalow, une petite maison blanche à menuiseries bleu roi, à peu de distance de la maison principale. Une vaste pièce faisant office de chambre et de salon, télé très grand format, ordi dans un coin, un frigo garni dans un autre, un lit format géant, tout l’ameublement moderne, salle de bain spacieuse et équipée avec soin, marbres, dorures, une vaste baie vitrée donnant sur la mer isolant une petite terrasse. Bref, du cinq étoile dont je suis bien contente de ne pas avoir à régler la note !
Je suis un peu anesthésiée. Le soleil commence à descendre vers l’Ouest. La journée a été longue depuis notre départ de Digne ce matin. Et j’ai du mal à me remettre des sensations que j’ai éprouvé auprès de Kostia, sa femme et sa fille.— Ça va ?— Oui Alex, ça va. Mais je suis... troublée. Ce que je ressens en présence d’eux est tellement fort.— C’est parce que tu es au milieu de plusieurs autres immortels, répond-il avec un petit sourire. Ca va passer très vite, tu vas t’y habituer. La seule chose que tu dois te demander c’est comment tu vas supporter la cuisine grecque !— J’adore ! Mais deux secondes, j’ai besoin de me rafraichir.Je prends un quart d’heure pour une douche rapide. Pour descendre ? Il fait très chaud ! je remet ma petite robe. Punaise, je suis habillée tellement léger que j’ai l’impression d’être à poil !
Deux heures après je prends le frais depuis notre terrasse. il fait toujours aussi chaud au point que j’ai enlevé ma robe. Un léger vent me caresse le corps. Je suis juste en culotte.
Sur la grande terrasse dédiée au repas en commun, j’ai fait la connaissance d’une vingtaine de personnes. Tous des immortels. J’ai même eu la surprise de constater la présence d’un célèbre couple d’acteurs américains !
Nous avons mangé à la table du maitre des lieux. Evidement ils ont tout voulu savoir de moi. J’ai dû résumer ma vie, mes expériences, depuis ma découverte de la statuette. Le menu a été typiquement grec. Au buffet au choix : koftas, falafels, spanakopitas, samoussas, halumi, poulpe à la grecque et j’en passe... Le tout arrosé d’un de ces petits vins résinés que produit le pays. Autant dire que je suis légèrement pompette. Ne faites surtout pas comme moi, ou alors avec modération. Voilà, c’est dit.
J’attends Alex, retenu par Kostia, je ne sais pour quelle affaire. J’entends la porte du bungalow s’ouvrir, mais je continue de regarder la mer et les lumières de l’Attique dans le lointain. Il s’approche, se colle à moi. Je sens son souffle dans mon cou. Ses mains se referment sur ma taille. J’ai envie de baiser... et Alex le sent bien. Il passe devant moi, m’embrasse langoureusement. Je le laisse visiter ma bouche. Ses mains descendent dans mon dos se glissent sous mon slip. Ses mains se posent aussi sur mon ventre, descendent vers ma chatte, je sens ses lèvres se poser dans mon cou et...
Hé ! Minute !!! Il ne peut pas m’embrasser à pleine bouche et en même temps me faire des bisous dans le cou ??? D’un geste brusque je le repousse, m’arrache à l’inconnu derrière moi... et découvre un autre Alex !— Alex ! qu’est-ce que ?.. Qui êtes-vous ???— Mais Christine...— ... c’est moi, Alex ?
Stupéfaite je contemple les deux hommes. Deux Alex, absolument identiques ! Je les dévisage alternativement sans pouvoir distinguer l’un de l’autre. Mon cerveau travaille à toute allure. L’un d’eux est Alex, je le sens, je le sais. Mais qui est l’autre ?— Lequel de vous est Alex ?— C’est moi.— C’est moi.
Je me mets à rire nerveusement. La situation est absurde. Je ne sais plus où j’en suis. Inutile de deviner ce que cherchent ces deux hommes ! J’ai peur ! Et en même temps je me sens excitée. Je n’ai jamais eu un plan à trois, et là j’ai deux Alex pour le prix d’un !
Les deux hommes ont reposé leurs mains sur moi. Ils savent qu’ils ont gagné, ils savent qu’ils vont arriver à leur fin. L’un m’embrasse, l’autre reprend ses bises sur mes épaules. Leurs mains courent sur mon corps. Ma culotte tombe au sol. Leurs mains se posent sur ma chatte, glissent entre mes fesses, se posent sur mes seins, mes hanches. Je ne sais plus où j’en suis, je les veux !
Je tombe à genoux, le visage à hauteur des deux sexes. Je prends l’un d’eux dans la bouche, l’autre dans ma main. Je suce avec application, branle l’autre pareillement. De ma main restée libre, je me caresse fermement ma chatte. J’alterne entre l’un et l’autre. Du coin de l’œil, je les voit s’embrasser langoureusement.
C’est dingue ! Je me relève, je me joins à eux. Nous faisons une bataille de langues à trois pendant que je continue à les masturber. Leurs mains reprennent leurs investigations. Une disparait entre mes fesses, cherche mon petit trou. L’autre pénètre dans ma chatte. Je suis détrempée.
Soudain ils me soulèvent et me déposent sur le dos dans le lit. Je m’abandonne. L’un d’eux s’allonge entre mes jambes, colle son visage contre ma chatte et commence à me lécher sur tous mes points sensibles. L’autre s’agenouille à hauteur de mon visage, me présente sa queue que j’engloutis aussitôt. Je suis au paradis !
Ils échangent leur place. Je reprends ma fellation, mais l’autre présente sa queue à l’entrée de ma chatte. Il me pénètre doucement, entame de lents va et vient. Je frémis, me laisse emporter par les vagues de plaisir.
Puis celui que je suce se dégage, s’allonge sur le dos. L’autre me libère. Je comprends ce qu’ils veulent. J’enfourche le premier, lui fait face, puis je m’empale en douceur sur son sexe. Il m’attire contre lui. C’est alors que je sens la langue de l’autre se poser sur mon petit trou. Il joue avec, cherche à le forcer... et y arrive. Oh punaise !
Pendant que le premier continue à limer ma chatte, l’autre se redresse. Je sens sa queue se mettre en position contre mon anus. Je gémis lorsque qu’elle me pénètre, je ressens le contact de ces sexes à peine séparés par une mince paroi. Ils m’écartèlent ! J’hésite entre plaisir et douleur, mais finalement le plaisir emporte tout. Je me crispe, je me raidis, je crie. Je jouis !
Effet de ma crispation, de mon plaisir ? Je les entends râler à leur tour et ressent deux jets de liquide chaud remplir mes intérieurs presque simultanément.
Ils s’immobilisent. L’homme derrière moi me libère, sort de mon anus, mais continue de le caresser. Je sens le liquide en excès s’écouler vers ma chatte ou l’autre reprend lentement ses mouvements. Ils n’en ont pas assez. Et moi non plus. Mais je ne m’attends pas à ce qui va suivre.
Je sens l’homme derrière moi positionner son sexe contre celui de l’autre. J’ai à peine le temps de pousser un cri de surprise qu’il exerce sa poussée et fait à son tour son chemin dans mon vagin. Oh la vache ! Ils me font un double vaginal ! Merci à madame Victoire de m’avoir fait gouter à six centimètres l’autre jour, sinon çà ne passait jamais... Les ondes de plaisir me parcourent. Une nouvelle jouissance s’annonce. Je m’abandonne... Mais mes deux tortionnaires arrêtent soudain.
L’homme derrière moi se retire, s’allonge sur le dos pendant que l’autre me libère. Il m’attire sur lui, mais cette fois, je dois lui tourner le dos. Je m’apprête à m’empaler sur lui, mais il positionne son sexe contre mon anus et m’attire brutalement. Aouch ! Puis sans ménagement, il m’allonge sur lui. Je suis disponible pour l’autre, jambes écartées, offerte, sans défense...
L’autre empoigne brutalement mes chevilles, lève mes jambes en l’air. Il se positionne. Mais ?... Pas par-là lui aussi ?— Non ! arrêtez, pas ça... aaaaaaaaaaaaaah !Je suis déchirée, écartelée, ravagée ! Je halète, tétanisée par la douleur. C’est horrible... Et en même temps, une forme de plaisir se mêle à la souffrance, plaisir qui prend de l’ampleur au fil des secondes.Oh non, je jouiiiiiiiiiiiis !!!
J’ai eu une absence. Je suis couchée sur le côté. Mes tortionnaires m’ont libéré. L’un d’eux est allongé derrière moi et me caresse doucement. L’autre est encore à quatre pattes au-dessus de moi. Son aspect change soudain, de longs cheveux bruns dégringolent sur moi, un visage narquois me sourit. Antinea !— Bonne nuit les amoureux, dit-elle avec un dernier sourire.Elle se lève et quitte le bungalow— Oh la vache...
Je le découvrirai plus tard, mais chez moi, la succession et l‘intensité des jouissances m’amènent progressivement à un état proche de la perte de conscience. Je ne sais pas si une vraie femme ressent ça, je ne peux pas le savoir, mais c’est comme ça que je le vis.
Je n’ai pas la force de me lever. Alors, Alex m’aide à gagner la salle de bain. La tète me tourne, mes jambes tremblent. Ma chatte et mon anus sont en feu, et les mélanges de sécrétions vaginales et de sperme glissent lentement le long de mes jambes.
La douche me fait un bien fou. Je reprends progressivement des forces. Mais je me sens mal moralement, terriblement mal. Alex s’en aperçoit.— Ça va ?— Je devrai survivre. Mais j’ai une sensation horrible, celle de t’avoir trompé, d’avoir été violée... Quel est le pervers qui a eu l’idée de cette séance ?— Antinea bien sûr.Mon regard se fait dur. J’ai l’impression d’avoir des poignards à la place des yeux.— Cette pétasse, je vais me la farcir avant la fin du séjour !
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