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Elle et Elle

Chapitre 7

Elles retournent la situation

Lesbienne
Anéantie, incapable de davantage, je soupirai d’épuisement et de bonheur et je regardai Laetitia dans les yeux : ils étaient entrouverts, ses paupières ourlées et obscures. Elle était hors d’haleine. Tout doucement, je m’approchai d’elle et je lui effleurai la joue du bout des doigts. Puis, sans un mot, j’embrassai ses lèvres, sentant au passage un peu de mon goût dans sa salive.Souriantes, nous nous mîmes à rire et à nous prendre dans les bras. Nous étions toutes les deux pantelantes, et j’en profitai pour défaire précautionneusement ses nattes d’écolières. D’abord les deux petits nœuds roses, puis les longues mèches emmêlées, qui tournoyaient comme des cordes, ses longs cheveux noirs reprenant leur liberté et leur longueur, se dispersant sur ses épaules comme du pollen sombre. C’était un moment de tendresse très intime, très paisible.
J’étais consciente que c’était à mon tour de lui rendre tout le plaisir qu’elle venait de m’offrir. C’est vrai, je n’avais jamais goûté au sexe d’une autre femme, ça ne m’avais jamais effleuré l’esprit. Et même à présent, l’idée m’était étrangère. C’était le sexe de Laetitia que je désirais, pas un autre. En réalité, ce que j’étais en train de vivre, ce n’était pas ma première expérience de lesbienne, ou en tout cas je ne voyais pas les choses comme ça : c’était plutôt la première fois que je faisais l’amour avec Laetitia. Laisser courir ma langue dans les replis et goûter la partie la plus intime de mon amante : j’étais anxieuse de bien faire, c’était important pour moi. Mais je n’étais pas nerveuse, plus maintenant : j’avais confiance en Laetitia pour faire de ce moment quelque chose d’indélébile.
Décidée, je me penchai sur sa peau, agité d’un petit spasme nerveux. Elle s’était affalée sur le matelas. J’embrassai son nombril, affectueusement, le caressant du bout de la langue. Je déposai une série de baisers sur sa hanche droite, avant de descendre en direction du buisson de sa féminité. Elle écarta les jambes avec langueur, révélant sa si précieuse porte rose, si tendre, si moite et si alléchante. « Sois douce… », me dit-elle du bout de la voix, les cheveux dispersés sur les draps blancs. « Mais pas trop douce, d’accord ? » dit-elle en osant un sourire coquin. Je lis dans ses yeux l’ampleur du désir que je lui inspirais. Elle était irrésistible.
L’arôme de son sexe me rendait folle. C’était l’odeur de l’amour, enivrante, entêtante, qui me signalait la voie à suivre. Je faillis m’évanouir de joie. Oui, c’était un peu le bordel dans ma tête.Gourmande d’elle, je déposai un premier baiser sur son sexe, puis un autre. J’écartai ses lèvres de chaque côté, comme on ouvre les rideaux d’un théâtre, et j’enfonçai ma langue dans sa galerie moelleuse, la chaleur de son sexe gagnant ma bouche alors que ses parois se refermaient sur moi pour me garder prisonnière. Qu’à cela ne tienne, je m’enfonçai plus au fond encore. La demoiselle était bouillante, soyeuse, et totalement offerte à moi. J’étais en transe. Manquant d’expérience, je commençai, sans doute un peu trop timidement, à lécher sa chatte de bas en haut et de haut en bas, lentement, m’attardant sur les endroits qui me donnaient le plus de plaisir quand les rôles étaient inversés. Mes baisers et mes cajoleries avaient pour le moment toute la maladresse et la fragilité des expériences d’une collégienne morte de peur.
Sous le contact déluré de ma langue, le clitoris de mon petit ange était passé du rose tendre à une teinte de plus en plus foncée. Parfois je cessais d’en lécher le pourtour afin d’en régaler la pointe de quelques frottements furtifs. Puis je buvai de grandes gorgées du délicieux venin de femme à la saveur poivrée qui s’écoulait généreusement de l’intimité de Laetitia. Je perdis peu à peu le fil des caresses exactes, du parcours précis de ma bouche dans son sexe. Tout s’emballa. J’étais, après tout, en train de la faire jouir avec la langue et c’est tout ce qui comptait. Laetitia sourit, les yeux fermés, savourant les sensations que je lui procurais, se mordillant la lèvre avec les dents, puis, ravie, la bouche entrouverte, elle commença à gémir. Entendre ce son était encore plus magnifique pour moi que ne l’avait été le moment où j’avais senti sa langue en moi. J’étais bouleversée de lui donner du plaisir. Je vivais un profond moment de bonheur. Et côté cul c’était fabuleux aussi.
Les muscles de ses cuisses étaient parcourus de spasmes, de tensions soudaines de part et d’autre de mon visage. Et à chaque cadence, désormais, ma copine gémissait. J’étais si excitée que j’agrippai son cul des deux mains et que je plongeai toute entière en elle, tout au fond, encore et encore. Dévorante.Elle accueillit mon initiative d’un cri de jeune fille, un cri de plaisir. J’aimais la baiser, cette demoiselle extraordinaire, j’aimais qu’elle soit à moi, ma petite friandise exclusive. Elle, à son tour, rendue folle par mes caresses, elle se mit à murmurer des choses vraiment obscènes :« Putain Laure… Petite gouine… Oh tu sais que tu me mets le feu, espèce de petite catin ?… »J’aimais entendre ces mots sortir de la bouche virginale et candide de Laetitia. Le plaisir la rendait louve et libertine. D’ailleurs, ça me fit rire intérieurement de découvrir que ma copine et moi avions la même tendance à débiter des cochonneries quand nous étions excitées… Et ses mots crûs ne firent qu’aiguiser mon appétit pour elle. C’était comme elle l’avait dit : nous partagions de la douceur, de la tendresse, de l’amour, mais également des sensations plus sauvages, plus sales, plus brutales.
Les cris de mon amoureuse, ces chapelets de mots pervers qu’elle me lâchait, tout cela était le signe que son plaisir n’était pas loin d’atteindre son paroxysme. Je le lis sur son visage, figé dans une expression de délectation suprême. Lorsqu’elle se tut, lorsque même ses halètements s’étranglèrent, je compris que je venais de la mener aux portes de l’orgasme.Son corps se souleva vivement quand elle jouit, sa gorge déchirée par un rugissement. Elle lava ma langue d’un jaillissement ininterrompu, une déferlante de saveur musquée, les muscles de son sexe serrant ma langue par à-coups à chaque spasme. Moi aussi, à ma manière, je jouis. Son plaisir se diffusait jusque dans mon corps, et les cris que je lui arrachai étaient suffisants pour m’emporter dans une houle de volupté. Je continuai à la lécher pendant ses orgasmes, tremblant de bien-être à chaque déferlante de jouissance qui la traversait de part en part. Ultimes flammes du feu d’artifice. Ses soupirs, fatalement, finirent par s’éteindre, mourant en une dernière plainte tranquille.
Mais je ne voulais pas m’arrêter là.
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