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Le club des nymphes - tome II

Chapitre 17

Hétéro
Chapitre 17 (Louise) : Un vent favorable

Un petit peu plus d’un mois est passé depuis la dernière soirée du BDE – celle où Nathan a perdu les plombs – et je dois dire que la situation a bien évolué depuis. Morgane a été la première à nous rejoindre. Elle ne pensait plus Élodie capable de la protéger de Nathan et de sa bande. Elle était perdue, effrayée. Je l’ai rassurée, lui ai promis qu’elle pouvait compter sur nous. J’ai fait d’elle ma fillote adoptive comme Thomas l’a fait avec Lorelei.
Boris a finalement monté une équipe pour se présenter contre Simon. Sans grande surprise, il a choisi Arthur pour le seconder. Malgré les événements de la soirée, beaucoup soutiennent encore le BDE et l’équipe de Simon, se contrefichant éperdument que les deux hommes aient comploté pour abuser d’une fille. Heureusement, Boris peut compter sur de nombreux soutiens, dont celui des nymphes, bien entendu. Miss Punk et moi avons aussi remercié nos deux héros comme il se devait.
Nathan est revenu à l’école après avoir été viré plusieurs jours et s’est comporté comme si rien ne s’était passé. Quelque temps après, le directeur autorisait à nouveau les soirées à l’école mais nous interdisait de servir de l’alcool. La belle affaire ! Comme si c’était l’alcool qui était responsable du dérapage de notre président… Ce dernier n’a rien tenté contre notre club pour le moment, mais je m’attends à tout avec lui. Il préfère peut-être se concentrer sur la campagne de son candidat, ou attend une opportunité de frapper ; je n’en sais rien, mais mieux vaut rester sur nos gardes. Pareil du côté d’Élodie.
Ondine a été la suivante à nous rejoindre, elle aussi inquiétée par Nathan. Elle ne voulait pas trahir Élodie, mais à force de discussions, Morgane, Noémie et moi avons réussi à la convaincre. Et puis ça a été le tour de Sandrine de persuader sa filleule de nous rallier. Coralie a donc été la troisième sirène à passer chez les nymphes. Enfin Lula, qui s’ennuyait depuis qu’Ondine était partie des sirènes, a voulu retrouver ses deux amies et s’est donc présentée chez nous. En revanche pour Lorelei, malgré les efforts de Thomas pour la convaincre de nous rejoindre, elle s’obstine à rester aux côtés de sa marraine. Dommage pour nous, même si j’admire la fidélité dont elle fait preuve.
Quoi qu’il en soit, nous avons repris l’avantage sur le club des sirènes et avons retrouvé notre influence d’antan. Nous avons organisé une grosse soirée chez moi pour célébrer l’intégration des nouvelles venues ; une orgie qui s’est poursuivie sur tout un week-end. La fête a été incroyable. C’était complètement improvisé. Des équipes se sont relayées tous le week-end pour nous approvisionner en alcool et nourriture. Il ne manquait plus que Thomas et ce week-end aurait été parfait.
Il manquait aussi Liz. Elle m’a dit qu’elle avait quelque chose d’autre de prévu mais n’a pas voulu entrer dans les détails. Je ne sais pas pourquoi, mais je la trouve assez distante en ce moment. Il est vrai que nous n’avons pas été des plus proches depuis le début de l’année, mais là c’est encore pire. J’ai fait pourtant mon possible pour qu’on soit proches, même si j’ai été prise souvent par mes activités au sein du club ou d’autres affaires. J’en viens à me demander si j’ai fait quelque chose de mal, mais Arthur m’affirme qu’elle se montre distante avec tout le monde. En tout cas elle garde le sourire, alors j’imagine que ça doit bien aller pour elle. J’espère qu’elle saura venir m’en parler si elle a le moindre souci. Même si je n’ai pas avec elle la relation que j’avais avec marraine, j’ai envie de prendre soin d’elle.
J’ai bon espoir que d’autres sirènes nous rejoignent sous peu. D’après Thomas, Élodie a pété un câble suite à la désertion de plusieurs de ses filles. Elle ne se contenterait plus que d’organiser des soirées dans le manoir de Povin – là où elle a fait passer l’initiation de ses filles – et a gueulé contre tous ceux qui refusent de la suivre. L’ambiance serait atroce au sein de leur club. Toujours d’après mon espion préféré, même Elisa et Natacha montreraient des signes de mécontentement.
L’organisation du défilé pour le refuge des sans-abris avance à grands pas. Laure Dietch, notre professeure et ancienne nymphe, nous a beaucoup aidées. Elle a beaucoup de contacts importants, ce qui nous a bien simplifié la tâche. Une date a été fixée : le défilé est prévu pour la fin du mois. J’ai expliqué aux nouvelles toute l’affaire, et toutes se sont montrées très enthousiastes.
« Je ne savais pas qu’on pouvait faire ce genre de truc pour nourrir des clodos ! » s’est exclamée Lula. Si les journalistes nous interviewent, je me dis qu’il serait peut-être préférable d’éviter que cette dernière ouvre la bouche.
Anz nous a surpris Thomas et moi quand nous nous sommes retrouvés aux toilettes pour un corps-à-corps rapide et torride. À vrai dire, elle nourrissait des doutes et m’a suivie. Elle m’a reproché de ne pas lui avoir dit la vérité, mais pas très longtemps, trop heureuse de savoir que cela fonctionnait encore entre lui et moi.
— Tu vas le voir ce week-end pour la Saint-Valentin ? me demande-t-elle, tout excitée.— Non. Il surveille encore sa sœur. Il ne faut pas qu’elle se doute qu’on se voit en cachette. Alors, s’il disparaît le jour de la Saint-Valentin, elle risque d’avoir un énorme doute. En plus, Thomas et elle sont censés voir leur père ce week-end. Il a un rendez-vous ou je ne sais plus quoi dans la région et en profite pour leur rendre une petite visite.
— Tu vas faire quoi, du coup ? Cela serait dommage de rester seule ce jour-là. Si tu veux, tu viens chez moi et on profitera à deux une nouvelle fois de mon fillot. Tu le connais, il ne sera pas du tout contre.— Merci, c’est gentil, mais je vais m’abstenir cette fois-ci. Je crois que j’ai besoin d’un peu de repos.— Comme tu veux, mais si tu changes d’avis, tu sais où nous trouver.
Oh oui, j’ai hâte. Cela fait quelque temps que je rêve de me poser tranquillement chez moi. Un bouquin, un thé et une couette chaude ; ces petits plaisirs simples me manquent. Même si j’aurais préféré passer ce week-end avec Thomas, ce sera très ressourçant.
Mais mes plans ne se déroulent pas comme prévu puisque quelqu’un vient me déranger en frappant à la porte de mon appartement. Coupée en pleine lecture au moment le plus fort de l’intrigue, je m’en vais ouvrir à l’intrus d’un pas agacé. À ma grande surprise, ce n’est autre que Thomas.
— Mais…mais, balbutié-je, que fais-tu là ?— C’est la Saint-Valentin ce week-end, et je ne voyais personne d’autre avec qui la passer.— Tu es fou ! paniqué-je. Si ta sœur s’en rend compte, elle va encore foutre la merde…— Élodie ne peut plus rien, me coupe-t-il. Son club est à l’agonie et elle a les mains liées avec Nathan. Cela dure depuis trop longtemps, Louise. Depuis trop longtemps je suis éloigné de toi, et ça me tue. Élodie est vaincue, je ne vais pas rester plus longtemps loin de toi. Me voilà donc.— Et ton père ? Je croyais qu’il venait vous voir.— Nous avons parlé tous les deux de toi et il était d’accord pour que je vienne te retrouver. Il m’a même encouragé à le faire. Du coup, il est parti en avance comme Élodie était chez un mec pour l’éviter ; ils sont toujours en conflit suite à leur dispute au réveillon. Louise, chaque seconde loin de toi a été un calvaire. Je ne peux rester plus longtemps loin de toi. Je t’aime. Tu es tout pour moi.
Mon cœur bat la chamade. Les larmes me viennent aux yeux. Thomas est là. Il est revenu pour moi. Je me précipite dans ses bras et l’embrasse passionnément. Mon amour me cajole dans ses bras, me caresse les cheveux et essuie mes larmes de joie sur ma joue en me fixant intensément du regard.
— Louise, me murmure-t-il doucement, je voudrais que tu te rappelles : notre amour est éternel, pas artificiel. Allez, viens, je t’emmène au vent…
Ces quelques mots sont encore plus beaux dans sa bouche. Je souris et l’embrasse de nouveau. Je lui prends la main et l’entraîne à l’intérieur. Il traîne sa valise derrière lui. Cette fois, les choses reprennent leur place : mon amour revient à la maison. Tant pis pour mon roman, j’ai bien plus intéressant à l’esprit.
Une tempête se réveille en moi ; je suis prise d’une bouffée de chaleur intense. Des picotements m’électrisent tout le bas-ventre. Une soif indescriptible me prend, que seul lui peut étancher. Je me colle à son corps chaud et nous nous embrassons ardemment. Mes petites mains lui arrachent sa chemise afin de découvrir son torse où je dépose des baisers assoiffés. Mes propres vêtements volent quelques secondes après. Je m’allonge sur le canapé et le provoque du regard : nous avons été séparés trop longtemps, je n’ai pas de temps à perdre pour fêter nos retrouvailles.
Thomas me sourit. Son regard est pétillant, amoureux et lubrique. Je me mords les lèvres en le voyant s’avancer doucement vers moi. Il prend son temps, il veut me faire languir. J’écarte les cuisses en grand pour faire grimper son impatience. Soudain, il s’arrête ; une musique retentit dans la poche de son pantalon jeté à terre. Il se retourne vers le vêtement et hésite quelques secondes. Heureusement pour moi, il abandonne très vite l’idée d’aller y jeter un coup d’œil. C’est moi qui capte de nouveau son regard.
Le voilà qui se positionne au-dessus de moi. Il me domine. Ses mains et ses lèvres se posent sur mon cou, mes seins, mon ventre. La sonnerie du téléphone retentit de nouveau. « C’est pas vrai ! » pesté-je intérieurement. Thomas se redresse.
— Excuse-moi un instant, dit-il en se levant du canapé et en se dirigeant vers son pantalon.
Il sort son téléphone de sa poche, jette un coup d’œil et finalement l’éteint.
— Voilà, sourit-il, comme cela nous ne serons plus dérangés.
Il se précipite de nouveau sur moi et reprend, à ma grande joie, là où il s’était arrêté. Lui aussi est assoiffé de moi. Il s’apprête à s’abreuver à ma source intime. Ses doigts glissent le long de mes cuisses et commencent à cajoler mes lèvres vaginales. Son visage s’approche de mon entrejambe. Je sens la chaleur de son souffle et soupire de plaisir. Ses lèvres se posent et ses lapements m’emportent rapidement au ciel.
Sa langue me fouille amoureusement. Elle explore les moindres recoins de mon vagin, redécouvre sa terre autrefois conquise, se repaît de nouveau de mes sécrétions intimes. Ses doigts accompagnent le ballet divin de sa langue. Ils me fouillent et m’effleurent l’intérieur des cuisses comme une légère brise. Ils viennent même agacer avec délectation le pourtour de mon anus. Les turbulences s’intensifient en moi, ma respiration est saccadée. Je suis prise dans un tourbillon de plaisir et emportée au loin. Mon râle de jouissance retentit dans tout l’appartement. Thomas relève la tête et me sourit.
— Quelle douce mélopée !
Il se colle à moi et m’embrasse, me faisant partager le goût de ma saveur intime. Je sens une ardente virilité hocher le long de mon bas-ventre. L’incendie en moi est loin d’être éteint !
— Prends-moi, mon amour. Prends-moi encore et encore… le supplié-je.— À vos ordres, reine de mon cœur.
Son pieu franchit l’entrée de ma grotte bouillante. La progression de son engin dans mon vagin m’exalte. Ses coups de boutoir se font pressés, désordonnés. Il me pilonne avec un désir inassouvi et insatiable. La pointe de sa langue et le bout de ses doigts jouent avec mes tétons, les pinçant et les rudoyant. Mes sentiments cavalcadent en moi, mais d’un autre côté je me sens extrêmement paisible. Je suis à la fois en plein ouragan et dans un ciel limpide sans aucun nuage. Seul Thomas a cet effet puissant sur moi. L’avoir à mes côtés, en moi, est la plus merveilleuse des sensations.
Je sens mon amour bientôt sur le point de jouir de notre union. Moi aussi je me sens prête à être emportée une nouvelle fois par ce tourbillon de délectation. Notre premier corps-à-corps du week-end va bientôt se terminer. D’autres suivront à coup sûr, pour notre plus grand bonheur. Nous avons été séparés bien trop longtemps même si nous nous retrouvions régulièrement au détour d’une pause. C’était loin d’être suffisant pour combler mon désir de lui. Mon lit paraissait si froid et vide sans sa présence… Je suis heureuse que ce temps soit fini et espère que notre union ne sera plus jamais entachée par sa terrible sœur. Nous gémissons en chœur tandis qu’il entame ses dernières rafales de coups de reins.
Le cyclone en moi se déchaîne. Mes émotions deviennent trop intenses. Mon corps ne me répond plus. Mon esprit sombre dans un maelström de plaisir. Thomas se raidit et est pris de spasmes incontrôlables. Je sens son nectar chaud se répandre dans mon ventre. Nous jouissons bruyamment. Il s’écroule sur moi.
Je retrouve peu à peu mes esprits tandis que Thomas caresse ma chevelure frisée en me souriant béatement. Nous restons allongés l’un contre l’autre à nous regarder les yeux dans les yeux pendant presque une heure. Quelques baisers et caresses viennent ponctuer ce moment de bonheur paisible. Et puis, peu à peu, le regard de mon amour semble s’assombrir. Il paraît songeur. Je ne comprends pas ce qui se passe mais me colle à lui pour tenter de le rassurer. Je veux qu’il sente que je serai toujours à ses côtés.
— Écoute, Louise, hésite-t-il. Il vaudrait mieux que je te parle d’un truc… Avec Élodie, je…
Aïe ! Oui, j’aurais dû m’en douter. Quoi qu’il se passe, l’ombre maudite de sa sœur plane toujours sur notre couple. J’ai envoyé Thomas dans ses griffes pour la distraire et me permettre de me laisser le champ libre pour sauver mon club. Je ne le voulais pas, mais je connaissais la forte possibilité qu’il lui cède. J’étais désespérée à l’époque. Tout était en train de s’effondrer. Il me fallait du temps pour me reconstruire. Je me suis maudite plusieurs fois d’avoir fait ce choix, d’avoir risqué de perdre définitivement mon amour. Mais aujourd’hui les choses reviennent à la normale. Peut-être y avait-il une meilleure solution, ou peut-être ai-je eu raison.
— Non, Thomas, l’arrêté-je. Ne dis rien, je ne veux pas savoir. Cela n’a pas d’importance. La seule chose qui compte, c’est que tu sois là maintenant. Le seul élément dont j’ai besoin, c’est de savoir que tu m’aimes.
Oui, ça n’a plus d’importance. Peu importe ce qui a pu se passer entre eux deux, il est revenu à moi. Notre amour est éternel, pas artificiel. Même Élodie aurait beau tenter tout ce qu’elle peut, elle n’arrivera jamais à briser notre union. C’est cela l’important.
Thomas semble rassuré et m’embrasse langoureusement. Je me frotte à lui tandis que les picotements dans mon ventre se réveillent. Notre deuxième round se rapproche : la vigueur retrouvée de son membre me confirme la chose.

***

Nous n’avons pas fait grand-chose d’autre du week-end que de nous repaître du corps de l’autre. Dans toutes les positions, dans toutes les pièces, nous avons consumé notre amour avec passion. Même notre fatigue n’a pas été suffisante pour nous arrêter ; nous avions bien trop de retard à rattraper. Au dehors de mon appartement, le monde n’existait plus pour nous. Seul importait la présence de l’autre.
Nous voilà maintenant le dimanche soir. Allongés l’un à côté de l’autre dans mon lit, nous récupérons après une séance intense sous la douche. Ma tête, posée sur le ventre de Thomas, est bercée par sa lente respiration. De mes doigts, je joue avec le sexe flasque de mon homme, impatiente de faire renaître sa vigueur. J’ai bien envie de le prendre en bouche et de boire à sa source, mais des bruits à la porte de l’appartement viennent troubler notre tranquillité. J’hésite un instant mais me résigne à aller ouvrir à l’inconnu perturbateur. J’enfile rapidement mes vêtements et me dirige vers l’entrée. J’ouvre la porte, et là, mon regard s’obscurcit : c’est Élodie !
— Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? craché-je, sur la défensive.
La catin ne réagit pas au ton méprisant de ma question. Quelque chose cloche dans son expression. Je m’attendais à une attaque de sa part mais elle ne semble pas venue pour ça. Elle a l’air perdu, déboussolé.
— Thomas est bien ici ? Il faut que je lui parle.— Oui, réponds-je toujours méfiante. Que se passe-t-il ?
Est-ce le fait que Thomas soit revenu chez moi qui la met dans cet état ou y a-t-il une autre raison ? Mon homme, qui a reconnu la voix de sa sœur, se précipite dans la pièce. Les yeux d’Élodie s’humidifient quand elle aperçoit son frère.
— Ton portable… balbutie-t-elle. Nous avons essayé de te joindre…— Euh, oui. Désolé, j’ai oublié de le rallumer. Qu’est-ce qu’il se passe ? s’inquiète Thomas.— C’est papa, fond-elle en larmes ; il a eu un accident.
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